Feu de mine de charbon

Configuration géomorphologiquement favorable à un « feu de mine ».
Ces feux sont sources de poussières, cendres, particules fines,et polluants (radon, vapeur de mercure, monoxyde de carbone (CO), CO2, etc.) qui pour certains sont aussi des gaz à effet de serre.
Vue d'un feu de mine, avec roche charbonneuse incandescente (en Chine).
Sol craquelé par la chaleur d’un feu de mine sous-jacent, avec dépôts secs (efflorescences blanchâtres) ; Sino German Coal Fire Research Initiative.
Sommet de la montagne brûlante (Burning Mountain) à Wingen (NSW) en Australie), avec mortalité de la flore et faune du sol.

Un « feu de mine de charbon » ou plus simplement « feu de mine » parfois autrefois aussi nommé « feu de vieux travaux » est un feu, naturel ou accidentel, brûlant un gisement de charbon souterrain.

Contrairement aux échauffements de terrils et au feu de terril[1], le feu de mine se produit en profondeur, dans le sous-sol.

Les « feux de mines » concernent généralement des gisements affleurants ou proches de la surface où au moins une faible quantité d'oxygène peut pénétrer dans le gisement. L’énergie d’activation peut être fournie soit par une erreur humaine qui enflamme le charbon soit par auto-combustion lorsque la température atteint 40 °C à 60 °C et que l’air est assez sec. De par la masse de matières combustibles en jeu, un tel feu peut, via une combustion lente perdurer plusieurs dizaines d'années jusqu'à combustion totale du gisement.

  1. Lecomte La lutte contre les feux de terrils FH Hebley - Annales des mines de Belgique

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